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Actualités sociales : qu’est-ce qui a changé au 1er janvier 2024 ?
Février 2024 / Temps de lecture estimé : 3 minute(s)
Comme c’est le cas à chaque début d’année, de nombreux changements en matière sociale sont à noter. On fait le point sur ce qu’il faut retenir.
La revalorisation du Smic
Au 1er janvier, le montant du Smic augmente de 1,13 %. Il s'élève désormais à 1 766,92 € bruts par mois pour 35 heures hebdomadaires, soit 1398,69 € nets.
Quant au Smic horaire brut, il passe à 11,65 €, soit 9,22€ net.
De même, le montant minimum de la gratification de stage est passé de 4,05 € à 4,35 € par heure, ce qui représente une augmentation d’environ 40 à 50 € par mois pour un stage à temps plein.
La revalorisation des pensions de retraite
Les retraités français voient leurs pensions augmenter de 5,3%. Cette revalorisation a été calculée sur la base du pourcentage de la hausse des prix à la consommation.
Le lancement de Mon leasing électrique
Pour anticiper la fin prochaine de la vente des voitures thermiques en 2035, le Gouvernement met en place une offre de location longue durée (leasing) de voitures électriques. Le loyer est fixé à 100 euros par mois, et peut être porté à 150 euros pour les modèles de voitures familiales. Des conditions s’appliquent :
- Le foyer concerné doit avoir un revenu fiscal de référence par part inférieur à 15 400 euros ;
- Il doit habiter à plus de 15 kilomètres de son lieu de travail et utiliser sa voiture personnelle pour s’y rendre. L’employeur doit pouvoir fournir une attestation justifiant de cette distance.
- Il doit effectuer plus de 8 000 kilomètres par an en voiture dans le cadre de son activité professionnelle.
Le dispositif doit être élargi dans le courant de l’année 2024 à l'ensemble des Français dont le revenu fiscal de référence est inférieur à 15 400 euros. Intéressé ? Pour en bénéficier, rendez-vous sur la plateforme « Mon leasing électrique ».
Quant au bonus écologique à l'achat d'un véhicule, il diminue pour les ménages les plus aisés, passant de 5 000 à 4 000 euros pour l'achat d'un véhicule électrique neuf.
Changement des règles de l’assurance chômage
Les règles de l’assurance chômage se durcissent. Alors que Pôle Emploi devient France Travail, de nouvelles mesures visent directement les demandeurs d’emploi. Désormais, le refus d’un CDI deux fois après un CDD entraînera la suspension des allocations.
Par ailleurs, pour être éligible à l’allocation chômage, il faudra désormais avoir travaillé 5 mois, contre 6 auparavant. Mais la durée d’indemnisation sera, dans le même temps, réduite à 5 mois.
Enfin, l'allocation chômage devient mensualisée, au lieu de reposer sur un décompte des jours travaillés. De quoi potentiellement faire perdre quelques jours d’indemnisation aux allocataires…
Coup de boost pour le bonus réparation
Cette mesure est encore méconnue, et pourtant : elle permet de bénéficier d’une aide de l’Etat pour faire réparer son matériel électroménager ou électronique (ordinateur et téléphone compris). L’objectif est d’encourager les Français à se tourner vers la remise en état, plutôt que de jeter et/ou de racheter.
Le montant du bonus réparation double au 1er janvier pour cinq appareils du quotidien (lave-linge, lave-vaisselle, sèche-linge, aspirateur et téléviseur), passant ainsi à 50 euros. Par ailleurs, il augmente de 5 euros pour plus d'une vingtaine de produits, tandis que la réparation pour casse accidentelle est désormais possible.
L’augmentation du plafond de la Sécurité sociale
Le plafond de la Sécurité sociale est réévalué chaque année au 1er janvier en fonction de l'évolution des salaires. Il sert de base de calcul pour les indemnités journalières pour maladie, maternité, accident du travail, etc. En 2024, le plafond mensuel est fixé à 3 864 €, soit une augmentation de 5,4 % en un an.
Le plafond annuel de la Sécurité sociale (PASS), quant à lui, passe à 46 368 € (contre 43 992 € en 2023).
Coup de pouce pour le PEL
Le Livret A conserve son taux d’intérêt de 3%, mais le PEL bénéficie d’un coup de pouce à 2,25% (contre 2% en 2023). En prenant en compte le prélèvement forfaitaire unique (PFU), auquel sont soumis les intérêts, cela donne un rendement net à 1,6%. Quant au taux du LEP, actuellement fixé à 6%, il doit redescendre à 5% à partir du 1er février 2024.
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